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Faut qu'ça mousse !

Production de savons "comme des grands" !

La recette est préparée et vérifiée avec Irene : on fera un savon pour le corps à base d’huile d’olive, d’huile de coco, de soude, d’eau, d’argile blanche et d’huile essentielle de lavandin.

Le matériel est acheté : gros faitout, louche, maryse, balance, mixer, masque, thermomètre, lunettes, cuillères et autres saladiers.

La salle est réservée.

Les apprentis chimistes sont en piste !

 

La recette est affichée, les recommandations d’usage sont faites : on verse bien la soude DANS l’eau, et pas l’inverse ! Ceux qui manipuleront la soude garderont masques et lunettes pendant les mélanges. On essuie bien tous les ustensiles utilisés, d’abord avec du papier absorbant pour ne pas boucher les canalisations lors des vaisselles, et ces ustensiles ne serviront qu’à faire du savon !

On s’équipe, on respire un grand coup (pas au dessus de la soude) et on se lance :

pesée de la soude et de l’eau, puis on verse le premier dans le deuxième (rien n'a explosé ? c'était le bon ordre !), on touille, et on met le thermomètre pour suivre l’évolution de la température, et tout ce beau monde est mis dehors à refroidir pendant que l’on prépare le mélange d’huiles (olive et coco si tu as bien suivi !). Les huiles sont mises à chauffer pour que la solution de soude et les huiles soient mélangées à la même température (45-50°). Pendant ce temps on continue de monitorer le mélange eau-soude qui, après être monté à plus de 70°C refroidi tranquillement.

 

Les deux liquides sont à la même température : on peut les mélanger. On verse doucement la solution de soude aux huiles, et le lent ballet du mixer commence, faisant des 8 dans la cocotte-minute, éteint ou allumé pour éviter une surchauffe. La tension est à son comble : les yeux sont rivés sur la cocotte, à la recherche du “point de trace” qui indiquera que la réaction de saponification est bien entamée, et que l’on peut rajouter les addiditifs (argile blanche et huille essentielle de lavandin pour nous). 

" L’expérience a été riche, exaltante, excitante et promet d’autres belles sessions de production de

savons pour les froides et/ou pluvieuses journées d’hiver !! "

On attend quelques minutes, les bras fatiguent un peu, le mixeur aussi, puis elle est là, LA trace ! Les addiditifs pesés au préalable sont délicatement rajoutés, on brasse une dernière fois puis c’est le moment de la mise en moules (chemisés au papier sulfurisé).

 

Une fois les moules pleins, on recouvre la surface du savon avec du film transparent, afin d'éviter la formation d'une "cendre", et on recouvre les moules d’un “édredon” fait de serviettes de toilettes et de couvertures : en effet la réaction continue pendant au moins 12h et la chaleur émise nécessite d’être entretenue.

Vient maintenant le moment de l’attente de la fin de la réaction, de l’observation furtive des “phases de gel”, et de la vaisselle !

Nos savons attendent sagement la nuit pour finir de durcir. Nous les retrouvons, avec une pointe d’excitation le lendemain : ils ont une belle couleur jaune tirant légèrement sur le vert. On les démoule et les coupe en “savonnettes” avec précaution, et une bonne paire de gants !

Ensuite, alignés dans une boîte, ils attendront 1 mois, dans un endroit sec et aéré, que la réaction soit complètement terminée. Et dans un mois (au moins), si tout va bien, on pourra se savonner !

 

L’expérience a été riche, exaltante, excitante et promet d’autres belles sessions de production de savons pour les froides et/ou pluvieuses journées d’hiver !

On n’aura quand même pas échappé à une erreur de conversion : 1kg d’huile ne vaut pas 1L d’huile !

 © 2015 by An Oasis In The Crisis.

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